Nam Tso - Shigatse - Tingri
Départ pour une matinée de route en direction de Shigatse... Je dis "route" je devrais plutôt parler de "piste"... Nous sommes seuls (nous avons croisé peu de véhicules), le paysage est magnifique, changeant, pas du tout ennuyeux de faire de la route dans ces conditions ... C'est même plutôt "GEANT". Passage du col le plus haut de tout notre séjour : 5300m.
En fin de matinée, nous rejoignons une route, une vraie. Arrêt déjeuner dans la première bourgade que nous croisons... En entrant dans le restaurant, nous repérons un plat que beaucoup de clients dégustent et qui à l'air, ma foi, assez appétisant. Nous en commandons trois. Nous n'en viendrons pas à bout, non pas parce la quantité servie est trop importante, mais parce que les morceaux de viande de yack séchée c'est durs (donc difficiles à mâcher) et pas très bons pour tout dire !
Heureusement, les pommes de terre, elles, sont bonnes !
Retour en voiture pour quelques dizaines de kilomètres et nous arrivons à Shigatse (3840m). Visite du monastère de Tashilhunpo, siège du Panchen Lama ("grand érudit"), qui n'est autre que le second du Dalaï Lama ("maître spirituel"). Si vous voulez en savoir plus et découvrir la controverse à propos du Panchen Lama actuel, allez faire un tour ici.
La visite de ce monastère a été écourtée car JBou n'était pas très en forme. Peu importe, nous avons visité une chapelle et fait le tour des bâtiments extérieurs. Et puis c'est ça aussi de faire des voyages avec des enfants: parfois ça écourte les visites !
Le lendemain matin, après une petite séance de rugby entre garçons (voir les photos), route vers Tingri.
Arrêt à Sakya (4280m) pour le déjeuner. C'est à cette occasion que nous (enfin MamyCat et Sidi parce que , là encore, j'ai encore passé mon tour !) avons goûté au très célèbre Yak-Butter Tea tibétain dont vous a parlé Sidi dans son commentaire sur l'article précédent. Oui, c'est vrai, le lait de Yack, ça sent fort (comme la bête) et c'est pas bon ! J'ai eu l'occasion de goûter avec mon thé au PDJ !
Après le déjeuner, visite du monastère de Sakya et poursuite de la route. Sur le chemin, arrêt à un col à 5248m et vue magnifique sur la chaîne de l'Himalaya.
Arrivée à Tingri (4250m), petite bourgade qui n'a, comme seul intérêt, que d'être à proximité de la route qui rejoint le camp de base de l'Everest !
Les photos de tout ça ici.
Une petite précision: pour aller au Tibet il faut un permis d'entrée. Il n'est en fait valable que pour Lhassa et sa région. Donc, à Shigatse, nous avons dû faire un autre permis, puis un autre à Tingri qui nous a donné le droit moyennant finances d'aller au camp de base... Pour les touristes, on peut à la limite comprendre que ce soit utile: c'est un moyen de contrôler les déplacements... C'est quand même une zone sensible. Mais que dire du fait que, même les Tibétains, pour se déplacer d'une région à une autre, doivent obtenir un permis... Notre guide, par exemple, est originaire de la région de Shigatse. Il est maintenant marié à une Tibétaine de Lhassa et a donc obtenu un permis de résident à Lhassa... Mais lors de ses déplacements autres que professionnels, il doit obtenir un permis... Hors Tibet, les déplacements sont quasiment impossibles car les Tibétains n'ont pas droit (ou difficilement du moins) à un passeport.
La seule solution: se marier avec un/une Chinois (e) car à ce moment-là ils obtiennent un passeport !
En fin de matinée, nous rejoignons une route, une vraie. Arrêt déjeuner dans la première bourgade que nous croisons... En entrant dans le restaurant, nous repérons un plat que beaucoup de clients dégustent et qui à l'air, ma foi, assez appétisant. Nous en commandons trois. Nous n'en viendrons pas à bout, non pas parce la quantité servie est trop importante, mais parce que les morceaux de viande de yack séchée c'est durs (donc difficiles à mâcher) et pas très bons pour tout dire !
Heureusement, les pommes de terre, elles, sont bonnes !
Retour en voiture pour quelques dizaines de kilomètres et nous arrivons à Shigatse (3840m). Visite du monastère de Tashilhunpo, siège du Panchen Lama ("grand érudit"), qui n'est autre que le second du Dalaï Lama ("maître spirituel"). Si vous voulez en savoir plus et découvrir la controverse à propos du Panchen Lama actuel, allez faire un tour ici.
La visite de ce monastère a été écourtée car JBou n'était pas très en forme. Peu importe, nous avons visité une chapelle et fait le tour des bâtiments extérieurs. Et puis c'est ça aussi de faire des voyages avec des enfants: parfois ça écourte les visites !
Le lendemain matin, après une petite séance de rugby entre garçons (voir les photos), route vers Tingri.
Arrêt à Sakya (4280m) pour le déjeuner. C'est à cette occasion que nous (enfin MamyCat et Sidi parce que , là encore, j'ai encore passé mon tour !) avons goûté au très célèbre Yak-Butter Tea tibétain dont vous a parlé Sidi dans son commentaire sur l'article précédent. Oui, c'est vrai, le lait de Yack, ça sent fort (comme la bête) et c'est pas bon ! J'ai eu l'occasion de goûter avec mon thé au PDJ !
Après le déjeuner, visite du monastère de Sakya et poursuite de la route. Sur le chemin, arrêt à un col à 5248m et vue magnifique sur la chaîne de l'Himalaya.
Arrivée à Tingri (4250m), petite bourgade qui n'a, comme seul intérêt, que d'être à proximité de la route qui rejoint le camp de base de l'Everest !
Les photos de tout ça ici.
Une petite précision: pour aller au Tibet il faut un permis d'entrée. Il n'est en fait valable que pour Lhassa et sa région. Donc, à Shigatse, nous avons dû faire un autre permis, puis un autre à Tingri qui nous a donné le droit moyennant finances d'aller au camp de base... Pour les touristes, on peut à la limite comprendre que ce soit utile: c'est un moyen de contrôler les déplacements... C'est quand même une zone sensible. Mais que dire du fait que, même les Tibétains, pour se déplacer d'une région à une autre, doivent obtenir un permis... Notre guide, par exemple, est originaire de la région de Shigatse. Il est maintenant marié à une Tibétaine de Lhassa et a donc obtenu un permis de résident à Lhassa... Mais lors de ses déplacements autres que professionnels, il doit obtenir un permis... Hors Tibet, les déplacements sont quasiment impossibles car les Tibétains n'ont pas droit (ou difficilement du moins) à un passeport.
La seule solution: se marier avec un/une Chinois (e) car à ce moment-là ils obtiennent un passeport !